Une grande Ecole Zoom

Regroupement de Montpellier SupAgro et d'Agrocampus Ouest

19/12/2018

Mise à jour : 10/05/2019

Anne-Lucie Wack & Grégoire Thomas

Anne-Lucie Wack, directrice générale de Montpellier SupAgro et Grégoire Thomas, directeur général d’Agrocampus Ouest s’expriment sur l’intérêt de leur rapprochement. Les directions ont décidé de s’exprimer ensemble sur l’annonce de cette nouvelle configuration qu’ils estiment porteuse pour leurs établissements, la compétitivité des filières et des entreprises, et la visibilité de la France à l’international sur les questions d’agriculture, alimentation et environnement.


Le rapprochement d’AGROCAMPUS OUEST et de Montpellier SupAgro permet à la France de se doter d’un leader en enseignement supérieur-recherche sur les questions d’agriculture, alimentation et environnement.

« Nous nous réjouissons de la décision des deux ministres qui réaffirment l’importance qu’ils accordent à l’enseignement supérieur agronomique, et le besoin de créer un nouvel acteur à la hauteur des enjeux, pour l’excellence en formation-recherche-innovation et l’appui aux politiques publiques sur les questions d’agriculture, alimentation, et environnement » déclarent les deux directeurs généraux.

« Nous partageons le constat d’un enseignement supérieur agronomique aujourd’hui trop fractionné. Ce nouvel acteur aura vocation, comme souligné par les deux ministres, à structurer l’enseignement supérieur agronomique », avec AgroParisTech sur Saclay, et les autres écoles à Dijon, Bordeaux, Nantes et Clermont-Ferrand.

Ce nouvel établissement issu du rapprochement des deux EPSCP Montpellier SupAgro et Agrocampus Ouest, s’emparera des nouveaux enjeux et besoins du monde économique et des filières, des défis de l’augmentation du nombre d’étudiants, de l’ouverture sociale, de l’émergence de nouveaux métiers, de la transformation numérique et pédagogique, et de l’attractivité internationale. Nous ambitionnons qu’il devienne à terme un moteur d’évolution des modèles agricoles et alimentaires.

  • Cet établissement national rassemblera la complétude des thématiques sur les questions d’agronomie. Il couvrira l’ensemble des filières animales et végétales, y compris vigne et vin, horticulture et halieutique, ainsi que les problématiques du paysage.
  •  Il offrira une palette étendue de formations pluridisciplinaires (cursus ingénieur, doctorat, masters et licences) fondées sur une approche systémique qui constitue la spécificité « Agro » de nos Ecoles, reconnue à l’international, avec une excellence d’ores et déjà reconnue dans les domaines de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de l'environnement et de la gestion des ressources et des territoires.
  • L’établissement rassemblera à sa création par regroupement des deux premières écoles, une masse critique de 3500 étudiants, dont 400 doctorants et 2000 ingénieurs, avec un budget de près de 100 M€ . Il comptera plus de 900 personnels dont 210 enseignants chercheurs, avec 36 Unités mixtes de recherche (UMR) partenariales, notamment avec l’Inra-IRSTEA et le Cirad, mais aussi le CNRS, les autres organismes et les universités de site.

Un établissement à la fois fortement ancré dans les territoires et les dynamiques de site, et ouvert à l’international

Fortes de leur ancrage territorial dans des bassins agricoles et agroalimentaires de tout premier plan en Europe, et de leurs domaines agricoles expérimentaux, les deux écoles sont également très ouvertes et reconnues à l’international, avec 30% d’étudiants internationaux, de nombreux accords d’échanges académiques et double-diplômes internationaux, et leurs compétences emblématiques comme l’agroécologie et les agrosystèmes, l’agriculture numérique, l’alimentation durable et la transformation agroalimentaire, la gestion des territoires et des ressources, les agricultures du sud, …

« Nous serons particulièrement attentifs à opérer un regroupement qui permette aux écoles de conserver une très grande autonomie et agilité, et une pleine capacité à s’impliquer activement dans les territoires et les dynamiques de sites, tout en amplifiant leurs actions à l’international. Il faut être forts au niveau local pour être attractif à l’international » déclarent les deux directeurs généraux.

Les deux grandes écoles agronomiques ont en effet tissé des liens étroits, fructueux et de longue date avec les universités de site, sur leurs bouquets de masters co-accrédités, la délivrance de leur doctorat dans le cadre d’écoles doctorales partagées sur chacun des sites ; la recherche via les unités mixtes de recherche, l’entrepreneuriat, les relations internationales ou encore le numérique … Elles sont fortement impliquées dans les dynamiques de site et les objets et initiatives d’excellence du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA).

« Notre vision de l’établissement national est de développer notre système racinaire dans les sites, tout en portant très haut les couleurs de l’agronomie française au plan national et international. La complétude apportée par l’établissement national sera un véritable atout supplémentaire pour chacun des sites sur lesquels nous sommes présents » déclarent Anne-Lucie Wack et Grégoire Thomas.

« Sur Montpellier nous sommes très impliqués et actifs dans l’Isite Muse portée par l’Université, avec laquelle nous allons renforcer notre association. Sur les sites de Rennes et Angers, nous sommes pleinement associés aux projets de site en cours d’élaboration, notamment le projet UniR et pourrons y renforcer les partenariats existant de longue date » précisent Anne-Lucie Wack et Grégoire Thomas.

Une mission spécifique sur le renforcement des liens entre enseignement technique et enseignement supérieur agricole, en France et à l’international

« Nos deux écoles ont également une mission spécifique d’appui à l’enseignement technique agricole, avec des équipes dédiées sur ces questions. Nous voyons un véritable enjeu à mieux connecter l’enseignement supérieur et l’enseignement technique dans une logique d’excellence et de responsabilité sociétale. A ce dispositif, s’ajoute une mission d’ingénierie de formation agricole et rurale en déclinaison des accords internationaux » déclarent Anne-Lucie Wack et Grégoire Thomas.

Une feuille de route resserrée pour un établissement installé en 2020

L’objectif du nouvel établissement est de coordonner les fonctions stratégiques tout en se positionnant de façon consolidée dans les classements thématiques et les palmarès des grandes écoles au plan national et international.
« Nous sommes confiants sur la trajectoire envisagée, car le processus bénéficie de facteurs facilitants : nos deux écoles sont en effet très proches en termes de mode de fonctionnement grande école, de système d’information, d’approches systèmes et de pratiques partenariales. Nous allons lancer les discussions de façon concertée au sein de nos deux établissements en associant les personnels, les étudiants, les Alumni, et nos partenaires nationaux et internationaux ».


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